• La bronchiolite

    La bronchiolite aiguë du nourrisson est une pathologie respiratoire très fréquente en France.

    La bronchiolite aiguë du nourrisson est une infection virale contagieuse qui concerne environ 480 000 enfants chaque hiver. Elle touche les bronchioles (petites bronches) des nourrissons et se caractérise par un épisode de gêne respiratoire dont les signes sont une toux et une respiration rapide et sifflante. Souvent bénigne, sa phase aiguë dure en moyenne dix jours et les deux premiers jours nécessitent une attention accrue auprès du nourrisson.

    De façon classique, le pic s’étend généralement de novembre à la fin de l’hiver, occasionnant une demande de consultation importante auprès des médecins généralistes et un afflux au niveau des services d’urgence – 2 à 3% des nourrissons de moins de 1 an seraient ainsi hospitalisés chaque année.

    Recommandations pour le premier épisode

    Le premier épisode de bronchiolite aiguë est défini comme le premier épisode aigu de gêne respiratoire (séquence rhinite suivie de signes respiratoires : toux, sifflements et/ou crépitants, accompagnés ou non d’une augmentation de la fréquence respiratoire et/ou de signes de lutte respiratoire), intervenant à toute période de l’année.

    Ces recommandations ne concernent pas les enfants de plus de 12 mois et les épisodes récurrents de gêne respiratoire sifflante.

    • Évaluation initiale, définition du niveau de gravité et orientation

    L’évaluation initiale des niveaux de gravité (forme légère, modérée et grave), par le médecin de premier recours est essentielle. Elle se base sur l’état général du nourrisson, les critères de gravité et les critères de vulnérabilité nécessitant une vigilance accrue.

    Elle est complétée par des critères d’hospitalisation et d’orientation en réanimation (dont modalité de transport), examens complémentaires nécessaires.

    L’orientation vers les différents lieux de prise en charge et niveaux de recours de soins se réalise selon les 3 niveaux de gravité : domicile, hospitalisation, hospitalisation en unité de soins intensifs ou de réanimation.

    • Prise en charge

    La maladie est le plus souvent bénigne et guérit spontanément en une dizaine de jours. La toux peut persister pendant 2 à 3 semaines.

    Il n’y a pas de médicaments spécifiques hormis le lavage du nez à l’aide de sérum physiologique plusieurs fois par jour pour dégager le nez. La surveillance est essentielle pour dépister l’apparition de signes d’aggravation (majoration de la gêne respiratoire avec possibilité de pauses respiratoires chez le très jeune nourrisson, difficultés d’alimentation,  état de somnolence ou de grande agitation) qui nécessite le recours au médecin traitant ou un appel au 15 selon l’état de l’enfant. (annexe : fiche HAS : conseils aux parents)

    Bronchiolite

    18.06.2020
  • Le syndrome du bébé secoué

    Le syndrome du bébé secoué désigne un traumatisme crânien non accidentel, entraînant des lésions du cerveau. Il survient lorsque l’on secoue violemment un bébé ou un jeune enfant. Le plus souvent, ce drame arrive lorsque la personne qui s’occupe de l’enfant est exaspérée par ses pleurs.

    Les enfants de moins d’un an (et surtout ceux de moins de 6 mois) sont les plus touchés par le syndrome du bébé secoué. En raison de la gravité des séquelles, aucun enfant ne doit être secoué, quels que soient son âge et la situation.

    Chaque année, plusieurs centaines d’enfants sont victimes, en France, de cette forme de maltraitance. Ce chiffre est certainement sous-évalué en raison de diagnostics non posés et d’une sous-déclaration du syndrome du bébé secoué.

    Dans la majorité des cas, les épisodes de secouement sont répétés dans le temps. En absence de diagnostic précoce, le bébé risque d’être à nouveau secoué et ainsi exposé à des lésions cérébrales de plus en plus graves.

     

    Si les nourrissons de moins d’1 an sont les plus concernés, des enfants plus âgés peuvent aussi subir des blessures graves s’ils sont secoués violemment.

    Syndrome du bébé secoué

    18.06.2020
  • Les écrans

    Il est important de gérer le temps d’écran des enfants.

    Écrans

    18.06.2020

    Écrans 2

    18.06.2020