• Le sommeil

    Un bébé a besoin en moyenne de 16 à 20h de sommeil par jour, mais il existe d’importantes variations d’un nouveau-né à l’autre. Ce sommeil est interrompu par des phases d’éveil toutes les 2 à 4 heures, puisqu’un bébé a besoin de s’alimenter souvent.
    Chez le nouveau-né, il existe quatre stades de vigilance : la veille calme, la veille agitée, le sommeil calme, le sommeil agité.
    Les rythmes veille-sommeil de l’enfant se mettent en place très progressivement au cours des premiers mois de vie. A peine ébauchés durant les deux premiers mois, ils deviennent plus nets vers trois mois; l’enfant peut alors faire des nuits de huit heures.

     

    Il alterne phases de sommeil agité et phases de sommeil lent.

    Le sommeil agité

    Le sommeil du nouveau-né est surtout caractérisé par une très grande quantité de sommeil agité : il sourit ou grimace, bouge ses paupières ou ses membres. Ces phases sont essentielles au développement de son cerveau : ne croyez pas qu’il est réveillé et évitez donc de le prendre dans vos bras ou de lui parler dans ces moments.

    Le sommeil lent

    Suite à cette phase, votre bébé dort en sommeil lent. Il est immobile, n’a pas de mimiques, son cœur est régulier, son tonus maintenu.

    Le cycle sommeil agité/ sommeil lent (50 à 60 minutes en tout), peut se renouveler plusieurs fois.

     

    Les périodes de veilles

    Les périodes de veille comprennent différentes phases:

    Les phases d’éveil actif

    Elles correspondent au moment de la tétée ou du biberon, également souvent au bain, et aux moments où votre bébé est calme, où il regarde autour de lui, sourit puis commence à babiller.
    Un bébé allaité au sein peut se réveiller plus fréquemment qu’un bébé nourri au biberon, en particulier la nuit. L’allaitement maternel se fait à la demande, et votre bébé peut demander 6 à 12 tétées par 24 heures, sans qu’il y ait de délai minimum à observer entre 2 tétées, à la différence des bébés allaités au lait infantile pour lesquels un intervalle de 4 heures environ entre 2 biberons est à respecter.

     

    Les phases d’éveil agité

    Elles sont marquées par les pleurs, les coliques, et n’ont pas toujours d’explications évidentes pour les parents. Les pleurs sont aussi un moyen d’expression chez le bébé, qui ne peut encore mettre en mot ce qu’il ressent.
    Il peut arriver que votre bébé pleure beaucoup en fin de journée. En dehors d’explications physiologiques (coliques, reflux…), il peut ressentir une angoisse à l’approche de la nuit, ou simplement avoir besoin de décharger les tensions accumulées dans la journée …
    Ces tensions, qui disparaissent généralement après 4 mois, peuvent être limitées en berçant votre enfant ou en le portant contre vous dans une écharpe ou un porte-bébé.
    Dans ce type de situation, n’importe quel parent épuisé, peut être tenté de secouer son enfant pour le calmer. Ce serait une grave erreur : il ne faut en aucun cas secouer un bébé, au risque de provoquer des séquelles lourdes et irréversibles: retard mental, problèmes de vue…

  • Le couchage

    Les conditions de couchage

    Depuis que les habitudes de couchage des bébés se sont modifiées dans des pays comme l’Angleterre, l’Allemagne, l’Australie, la France, le taux de mort inattendue du nourrisson a chuté de 75%!

    Voici quelques-unes de ces recommandations:

    – Couchez votre bébé uniquement sur le dos, dans une  «turbulette ».  Préférez un lit à barreau sans tour de lit, avec un matelas ferme recouvert d’un drap housse bien fixé. A partir du moment où votre bébé sait se tourner sur le ventre, il n’est pas nécessaire de le forcer à dormir sur le dos.
    – Ne mettez dans son lit ni couette, ni couverture, ni oreillers, ni peluches.
    – La température idéale pour la chambre de bébé se situe autour de 18 – 20 degrés.

     

    Une ambiance sans tabac ni drogues (cannabis…)

    Déjà en anténatal, votre bébé subit les conséquences d’un tabagisme actif, comme passif.
    Une fois né, protégez-le en ne fumant ni en sa présence, et ni dans les pièces où vous avez l’habitude de l’installer. Cela réduit le risque de mort inattendue du nourrisson.

  • La mort inattendue du nourisson

    La « mort inattendue du nourrisson  » désigne une mort survenant brutalement chez un nourrisson dans sa première année de vie, alors que rien, dans ses antécédents connus, ne pouvait le laisser prévoir.

    Les causes de la mort inattendue du nourrisson sont probablement plurielles. Cependant, des études récentes ont montré que certains gestes simples permettent d’éliminer les principaux risques et de protéger votre bébé.